Tendez l'oreille...

lundi 30 septembre 2013

Yôkai-di, Yôkai-da!




Ce dimanche après-midi pluvieux nous a donné l'occasion d'aller voir un très beau dessin-animé japonais, Lettre à Momo.



Un peu dans la même veine que Mon voisin Totoro , Lettre à Momo mets en scène une jeune fille qui peut voir des esprits, invisibles aux yeux des adultes. Sauf qu'ici, au lieu d'une peluche géante trop meugnonne, elle a droit à 3 affreux Yôkai! Moches à souhait, paresseux et prêts à tout pour de la bouffe, ils vont quand même nous dévoiler leur facette attachante et drôle assez rapidement. Pour les non-initiés, les Yôkai sont des fantômes japonais, pas franchement très beaux à regarder la plupart du temps, et pouvant prendre de multiples aspects, de la belle dame au visage blanc en quête de vengeance, à ces créatures à l'apparence effrayante et au contraire ici assez facétieuses.
Ils sont très présents encore aujourd'hui dans la culture japonaise, tout comme les esprits qui sont évoqués au quotidien. (Esprits de la forêt par exemple, comme les petites créatures qu'on peut voir dans le film, ou encore très souvent dans les films de Myazaki) C'est un aspect de la culture nippone que je trouve particulièrement intéressant, cette présence de l'invisible et des spectres qui résiste à la modernité et la technologie.


Bref, je m'égare!
Lettre à Momo n'est pas qu'un film sur la rencontre d'une jeune fille et de Yôkai, c'est surtout un très beau film sur le deuil! Momo et sa mère partent vivre sur une petite île comme il y en a beaucoup au Japon, après la mort de son père, un océanographe passionné. Momo apprivoise sa nouvelle vie mais reste très meurtrie par cette perte et porte le fardeau de s'être disputée avec son père la dernière fois qu'elle l'a vu en vie. Après sa mort, elle découvre dans son bureau une lettre qui lui était adressée mais que son père n'a jamais terminée. Peut-être que la présence des 3 Yôkai va l'aider à comprendre ce que son père voulait lui dire?

Visuellement, ce dessin animé est somptueux, l'animation est impeccable (ah, ces japonais!), les couleurs à l'aquarelles sont délicates et la mise en scène très réussie. Beaucoup d'émotions passent dans ce film, qui bascule du rire au larme avec délicatesse...un vrai trésor à aller voir (en v.o si vous pouvez) très vite! Je ne suis pas sûre que ce soit le genre de films qui reste 6 semaines au cinéma...

Pour ceux que les fantômes japonais intéressent, et plus particulièrement au cinéma, vous pouvez lire cet excellent livre, très documenté et vraiment passionnant!



dimanche 29 septembre 2013

C'est d'la bonne!




Hier soir et pour la première fois depuis longtemps, j'ai presque pleuré de rire au cinéma, et contrairement à ce que prétend Rires et Chansons dans son slogan, là j'ai vraiment ri toutes les 3 minutes! Et oui, malheureusement ça n'arrive pas si souvent dans les salles obscures...
Et tout ça grâce à qui? Les Millers!



Bon, déjà ça fait plaisir de revoir Jennifer Aniston, et surtout il faut souligner que bien qu'elle serve aussi de caution charme au film (on a plus d'une fois l'occasion de la voir en tenue très légère) elle renoue vraiment avec son côté humoristique qui lui va si bien...franchement si j'étais Brad Pitt, je m'en mordrais les doigts (mais ça c'est une autre histoire :-P). Elle donne la réplique à Jason Sudeikis, lui aussi habitué des comédies parfois un peu lourdes, et l'alchimie fonctionne à merveille!
L'intrigue de départ n'est pas exceptionnelle et aurait pu donner un film pourri, mais c'était sans compter les gags qui fusent à chaque scène, les répliques en béton et les situations complètement tarées dans lesquelles se retrouvent la fausse famille de bofs américains. Je vais reparler d'alchimie mais c'est vraiment l'un des atouts du film: le jeu entre les 4 acteurs principaux est un régal pour le spectateur, et les personnages secondaires ne sont pas en reste non plus!
Concernant les gags, même si beaucoup de blagues sont très orientées sexe, je n'ai pas du tout eu le même ressenti lourdingue qu'en regardant Kick Ass 2 par exemple (le fameux effet American Pie), là c'était bien vu, drôlissime (rien que ça) et génial. Et visiblement je n'étais pas la seule à apprécier, la salle était BLINDEE et complètement morte de rire. Et contrairement à pas mal de films, tout les moments drôles ne sont pas dévoilés dans la bande-annonce, loin de là! (Dont une scène de baisers mythique) Bref, la salle entière et moi-même avons passé un très bon moment, et je vous conseille vivement de faire de même, et de préférence en V.O :-)

dimanche 22 septembre 2013

Black is Beautiful

C'est encore tout frais dans ma tête puisque je reviens tout juste du cinéma où j'ai vu Le majordome, et c'est donc le meilleur moment pour bien vous en parler!



En voyant l'affiche et surtout la liste des acteurs du film, je n'ai pas pu me retenir de siffler d'admiration à l'intérieur de moi (seulement à l'intérieur parce qu'en vrai je ne sais plus siffler depuis que j'ai eu un appareil dentaire *true story*) parce que bon, quand même ça en jette! On retrouve même Mariah Carey dans la scène d'ouverture du film (bon ok, pour la bonne actrice on repassera mais c'est rigolo quand même). J'étais curieuse de voir ce que donnait Oprah Winfrey ou encore Lenny Kravitz, et je dois dire qu'ils s'en sortent plutôt sacrément bien!
Le majordome ne raconte pas que l'itinéraire d'un petit garçon d'un champs de coton à la maison blanche, mais surtout la lutte des afro-américains ces 50 dernières années pour faire valoir leurs droits.
On s'attend bien sûr à voir un grand film bien pensant et tire-larme, et même si on n'en est pas si loin, le résultat tient très bien la route sans basculer dans le pathos.
Le personnage incarné (brillamment, Oscars nous voilà!) par Forest Withaker traverse toutes les étapes clés de l'évolution vers la parité entre blancs et noirs puisqu'il travaille dans une plantation de coton au début du film et fini par voir Obama accéder à la présidence des Etats-Unis à la fin de sa vie.
Le film permet d'ailleurs de mieux prendre conscience de l’événement que représente l'élection d'Obama dans l'histoire, et de la très violente ségrégation perpétrée pendant des années aux Etats-Unis, tout ça donnant un côté très émouvant au film, que certains pourront trouver trop "américain" dans sa mise en scène.
Il montre également très intelligemment le conflit intérieur du héros entre son métier ("nègre d'intérieur", au service des blancs toute sa vie), son ascension sociale et la lutte acharnée des siens et particulièrement de son fils qui va s'engager aux côtés de Martin Luther King et des Black Panthers.
La réalisation du film n'est quand à elle pas inoubliable mais disons qu'au moins la caméra a le mérite de savoir se faire oublier grâce à une mise en scène très propre et discrète où l'on est juste témoin de l'action, ce qui mets en valeur le propos.

Bref un film utile, historiquement intéressant, servi par d'excellents acteurs et qui fait en prime passer un très bon moment! Comme je le disais plus haut, vous allez à priori en réentendre parler lors des Oscars...

Sur ce, je vous quitte avec l'affiche américaine qui a quand même plus de gueule que la française!


vendredi 20 septembre 2013

Deux c'est mieux. (ou pas)



Cette semaine était placée sous le signe des suites au cinéma, je suis donc allée voir Kick Ass 2 et Red 2, ayant particulièrement aimé les premiers films de chaque "franchise". Le résultat est plutôt mitigé puisque j'ai été très déçue par l'un et emballée par l'autre!

Kick Ass 2

On retrouve toute l'équipe survitaminée du premier film (sauf Nicholas Cage bien sûr...) avec en bonus un Jim Carrey au visage étrangement modifié, pour une suite en grosse demi-teinte. Kick Ass et Hit Girl reprennent du service mais un très méchant et mauvais scénario a décidé de les empêcher de réussir à me faire rire! Pour faire simple, on dirait que le scénariste a été secondé par l'équipe d'American Pie pour écrire les dialogues et imaginer certaines scènes. La moindre situation est prétexte à sortir des mauvaises blagues de cul plus lourdes les unes que les autres, et on a même droit à une malheureuse scène vomito-scato du plus mauvais effet...
C'est bien dommage car il y a quand même de très bons éléments comme le passage à l'adolescence de Mindy (Hit Girl) qui réserve quelques scènes bien croustillantes, ou encore l'entraînement physique de Kick Ass. Le reste est malheureusement plutôt raté et parfois très long, on en vient à se demander ce qu'on fait là...Le méchant Red Mist est toujours plus ridicule et se fait voler la vedette par son acolyte russe bodybuildée, bref rien de très excitant dans cette suite malheureusement ratée selon moi. Je dis selon moi car par exemple mon cher et tendre a adoré, donc je mets tout de même une petite réserve...dites moi ce que vous en avez pensé!

Red 2

La crème des papys tueurs à gages est de retour! Non je ne parle pas de The Expendables :-P
C'est un plaisir de retrouver la dream team (Bruce Willis, John Malkovich et Helen Mirren) des vieux de la vieille toujours aussi drôles et coriaces, rejoints par des éléments des plus classieux: Anthony Hopkins en savant fou d'armes bactériologiques, Catherine Zeta-Jones en espionne russe vénéneuse et le charmant Byung-Hun Lee que je ne connaissais pas mais qui remplit idéalement le rôle du tueur coréen redoutablement efficace et super canon:-P Une fois de plus on doit se coltiner Mary-Louise Parker que je n'aime toujours pas même si elle paraît moins botoxée inexpressive que dans RIPD.
On a donc affaire a une suite très réussie qui nous emmène aux 4 coins du monde (ce qui donne lieu à une super course-poursuite sur l'Ile Saint Louis), ou les scènes d'actions impressionnantes se succèdent sans temps morts et surtout sans oublier d'être drôles, et forcément avec ce casting 5 étoiles on ne peut pas se plaindre! Le tout dopé par une bande-originale hyper efficace qui donne envie de frétiller du derrière dans son fauteuil de cinéma, chapeau!

Bref, à choisir entre les 2, je vous conseille carrément d'opter pour Red 2 qui est une suite nettement plus mémorable que celle de Kick-Ass.
Je vous laisse avec une petite bande-annonce qui est tout à fait à la hauteur du film!




jeudi 19 septembre 2013

Highway to hell




L'invention de nos vies - Grasset 

Karine Tuil montre un style littéraire particulièrement marquant et personnel, qui détache son roman des autres en cette rentrée 2013!
Ses forces résident dans l'histoire très forte qu'elle raconte, les sujets traités qui pourraient paraître bateaux (le racisme, l'amour, le mensonge, la religion...) mais qu'elle réussit à réinventer et à rendre passionnant, en les imbriquant dans les destins croisés de ses personnages fascinants et terriblement humains.

L'écriture est rythmée par ses particularités de style comme les suites de 3 à 5 synonymes de mot séparées par une barre transversale "/", donnant un effet de flashs comme inspirés par certains clips (difficile d'expliquer le principe mais c'est très réussi!), ou alors les multiples notes de bas de page donnant des éléments biographiques sur le moindre des personnages croisé par les héros, que ce soit la mère ou simplement une fille croisée dans le métro. Etrange au premier abord mais curieusement addictif, comme une multitude de débuts d'histoires qui fourmillent à chaque page...

Pour parler franchement, L'invention de nos vies est vraiment un roman bien foutu! Le lien entre les personnages et leurs histoires qui se font constamment écho est super intéressant, bien mené, bien vu, et le mécanisme de vase communicant entre le destin des deux personnages masculins du roman est une réussite! Bref, Bravo Karine Tuil et merci pour ce grand roman!

PS: Il faut lire le roman pour comprendre le titre de l'article!

lundi 2 septembre 2013

Rentrée Littéraire 2013


Comme chaque année, Septembre c'est le retour des vacances, la reprise morose de l'école et du boulot, le retour du temps pourri...mais il y a au moins une chose positive dans tout ça...ça s'agite en librairie! Depuis quelques jours, la rentrée littéraire nous a remis les idées en place et la tête dans les cartons, marquant le début du long marathon traditionnel jusqu'à Noël!
Cet été j'ai pu lire une quinzaine de romans de la rentrée, avec un bilan finalement assez moyen: des déceptions, des trucs complètement anecdotiques, des textes qui commencent très bien et se prennent les pieds dans le tapis, et heureusement aussi quelques bonnes surprises!

Comme promis voici une petite revue de ce que j'ai lu, je vous fait grâce de mes déceptions et je ne vous garde que le meilleur!



En même temps, toute la terre et tout le ciel - Ruth Ozeki - Belfond

L'illustration de couverture a attiré ma main tout d'abord, avec sa reproduction de la splendide vague de Hokusai qui déferle sur le livre, puis l'histoire tout à fait originale a achevé de me décider à lire ce premier roman de Ruth Ozeki, auteur d'origine japonaise mais vivant au Canada.
Ce livre appartient au genre de l'autofiction et de l'I Novel (I come "je" en anglais), où l'auteur se mets en scène avec beaucoup d'éléments autobiographiques mais en introduisant des éléments de fiction au récit. C'est un exercice que j'avais beaucoup aimé en lisant Lunar Park de Bret Easton Ellis(dans un genre très différent!), et l'expérience est également très réussie ici.
Pourtant, les 50 premières pages du roman m'ont demandées un effort pour m'accrocher dans la lecture, j'étais trop surprise par le style à la limite de l'oralité employé par la jeune japonaise dont Ruth découvre le journal intime sur les bords d'une plage. ça part dans tous les sens, la jeune fille paraît un peu insipide, trop enjouée, et étrange. Et puis on se laisse happer par le mystère de l'intrigue, l'histoire de famille très originale de la jeune fille, le côté mystérieux de ce récit de l'autre bout du monde. Les personnages sont très attachants, l'écriture agréable, l'intrigue et le format étonnants, semés de théories scientifiques, de philosophie bouddhiste, d'humour, de psychologie...tout en se demandant souvent ce qui est réel dans cette histoire et ce qui sort de l'imagination de l'auteure qui se mets en scène avec son véritable mari, son chat, dans leur vraie maison perdue en pleine nature.

Une très belle réflexion sur la famille, le suicide, les origines, le regard qu'on porte sur soi, l'ijime (la persécution souvent exercée au Japon, à l'école ou à l'armée par exemple)...bref, un très beau livre, et mon seul coup de cœur immédiat, franc et massif de cette rentrée littéraire 2013! (pour le moment j'espère...)

Les évaporés - Thomas Reverdy - Flammarion

C'est le sujet du roman qui m'a d'abord accrochée. Les évaporés désignent au Japon -oui, encore- les hommes (le plus souvent) qui choisissent de disparaître du jour au lendemain parce qu'ils ne peuvent plus faire face aux problèmes de leur vie. A cause du chômage dont ils ont trop honte, ou pour d'autres raisons plus complexes, ils quittent leur famille sans aucune explication et deviennent des marginaux pour échapper à la pression familiale et sociale. C'est ce qui arrive à l'héroïne du roman, une jeune japonaise immigrée aux Etat-Unis. Elle va faire appel à son ex petit-ami, un américain détective privé, pour essayer de retrouver son père.
Ce roman a plusieurs particularités, dont la première qui m'est un peu passée au dessus: les 2 personnages principaux ont été empruntés à l'écrivain Richard Brautigan et vivent donc une autre vie que dans les romans dont ils sont initialement les héros. Ne les ayant pas lus, je passe sûrement à côté de quelque chose mais j'imagine que pour les amateurs de Brautigan ça doit rendre la lecture encore plus intéressante.
La deuxième c'est que le roman se passe au Japon et que tout est crédible. On sent que Reverdy connait le pays, loin des clichés, et fait baigner le roman dans une ambiance authentique.
Bref, un très beau roman à ne pas rater!

Le bleu des abeilles - Laura Alcoba - Gallimard

Un chouette roman, simple et émouvant!
L'auteur y décrit l'exil d'une petite fille d'Argentine qui arrive en France, et son adaptation à ce nouveau pays qu'elle ne connaissait qu'à travers ses cours de français. Rien de très révolutionnaire, tout est simple et sans artifices, et pourtant très touchant!
Le talent de Laura Alcoba s'exprime entièrement dans ce récit sensible et dépourvu des clichés habituels des récits où la voix est celle d'un enfant. Rien n'y paraît forcé ou faux (peut-être a-t'elle puisé dans ses propres souvenirs pour écrire ce livre), la candeur de la jeune héroïne sonne juste et nous offre des moments émouvants et parfois drôles.
Une réussite!

Esprit d'hiver - Laura Kasischke - Editions Christian Bourgois

Ceux qui n'ont pas aimé les précédents romans de Laura Kasischke n'aimeront à priori pas celui-ci non plus car elle reprend tout ce qui définit justement son style si particulier!

Esprit d'hiver est un huis clos captivant, hypnotisant, mais surtout très très dérangeant. Le roman baigne dans une ambiance froide et malsaine, presque nauséeuse, où la tension est palpable à chaque page. Laura Kasischke joue avec nos nerfs comme personne et j'ai été tentée plus d'une fois d'en finir en jetant un coup d'oeil dans les dernières pages pour alléger un peu le suspense...ce qu'il ne faut d'ailleurs vraiment pas faire, ça serait trop dommage!

Page après page, elle titille la curiosité du lecteur qui soupçonne bien sûr le pire (et avec raison!) mais ne devine jamais le fin mot de l'histoire avant qu'il lui éclate à la figure dans son atroce splendeur...

La symphonie de Leningrad - Sarah Quigley - Mercure de France

Un  roman fleuve sur un épisode historique peu évoqué en littérature, le siège de Leningrad pendant la 2nde guerre mondiale, à travers la vie de grands musiciens et compositeurs russes de l'époque. On suit entre autre le compositeur Dmitri Chostacovitch qui compose une symphonie destinée à soutenir ses compatriotes et la ville de Leningrad, une base historique réelle  qui rajoute une grande plu value à l'histoire, et qui donne envie de s'intéresser de plus près aux faits, et d'écouter cette fameuse symphonie. Une belle écriture et une histoire émouvante et originale, tous les ingrédients pour un bon roman de la rentrée littéraire!

Pietra Viva - Leonor de Recondo - Editions Sabine Wespieser

L'auteure surfe peut-être sur la vague initialisée par Mathias Enard avec Parle leur de batailles, de rois et d'éléphants (que je n'ai pas lu) en reprenant le personnage de Michelangelo, mais elle le fait avec talent! Une écriture épurée qui sait mettre le mot idéal sur un sentiment ou pour décrire toute la beauté d'un rayon de soleil effleurant la pierre d'une statue...splendide! L'histoire de base ne m'attirait pas franchement, le côté historique n'étant pas ma tasse de thé, mais la beauté de certaines scènes a su me faire revenir sur mon jugement trop rapide! Les personnages croisés par le sculpteur sont émouvant, beaux et plein de poésie, piégés par leurs propres démons tout comme lui, l'aidant parfois à y faire face ou à mieux comprendre sa douleur face à la mort du magnifique moine Andrea . Bref, c'est beau, et ça serait dommage de passer à côté!

Voilà, c'est tout pour le moment, j'espère vous avoir donné envie d'en lire quelques-uns! Et j'attend vos coups de cœur ;-)